Des révélations troublantes ont été faites concernant la gestion de l’équipe nationale féminine de football algérienne. Sur le plateau de One TV, l’entraîneuse de la JS Kabylie féminine a dénoncé des pressions exercées sur certaines joueuses et des méthodes de sélection contestables.
Des pressions inquiétantes sur les joueuses
L’intervention télévisée de l’entraîneuse de la JS Kabylie a fait l’effet d’une bombe dans le milieu du football féminin algérien. Le point le plus alarmant concerne une gardienne de but qui aurait reçu des menaces directes : « On lui a fait comprendre qu’elle ne serait plus sélectionnée en équipe nationale si elle rejoignait la JSK », a-t-elle révélé sur le plateau de One TV.
Une sélection nationale remise en question
L’absence totale de joueuses de la JS Kabylie dans la dernière liste des sélectionnées pour le stage face au Soudan du Sud soulève des interrogations. Malgré les performances remarquables de son équipe, qui domine actuellement le championnat avec des scores impressionnants, aucune joueuse n’a été retenue.
Des méthodes de sélection contestées
Les critiques visent particulièrement la méthode de travail du sélectionneur national Farid Benstiti. « Il faudrait qu’il quitte Sidi Moussa et se déplace dans les stades pour voir les joueuses qu’il sélectionne, au lieu de faire ses choix par téléphone », a déclaré l’entraîneuse, qui s’inquiète du manque d’observation directe des talents locaux.
Un appel au dialogue constructif
Face à cette situation, l’entraîneuse de la JSK propose une solution diplomatique : « Si vous avez un problème avec moi personnellement, dites-le-moi que je me retire, mais ne pénalisez pas mes joueuses ». Cette déclaration souligne sa volonté de privilégier l’intérêt des athlètes et le développement du football féminin algérien.