L’actualité algérienne de ce samedi 14 décembre est marquée par plusieurs événements importants. Des passagers algériens se retrouvent bloqués à Marseille, tandis que l’aéroport d’Alger annonce de nouveaux services. Sur le plan international, la nomination d’un nouveau Premier ministre en France et les fluctuations du marché pétrolier retiennent l’attention.
Des centaines de passagers algériens coincés au port de Marseille
Une situation préoccupante s’est produite vendredi soir au port de Marseille. Environ 600 passagers de la compagnie Nouris Elbahr, qui devaient se rendre en Algérie, se sont retrouvés bloqués. Le navire Cracovia n’a pas pu quitter le port en raison d’une inspection décidée par les autorités maritimes françaises.
Cette décision a été vivement critiquée par la compagnie, qui dénonce une « entrave aux règles européennes« . Nouris Elbahr affirme n’avoir été informée de cette inspection que la veille. Il est à noter que le navire disposait d’une autorisation de navigation délivrée par l’Espagne pour une durée de six mois.
Cet incident survient quelques jours après qu’un autre groupe de passagers de la même compagnie s’est retrouvé bloqué au port d’Alicante en Espagne. Ces événements soulèvent des questions sur la fiabilité des services de transport maritime entre l’Europe et l’Algérie.
L’aéroport d’Alger élargit son offre de services
De bonnes nouvelles émanent de l’aéroport international d’Alger. Son PDG, Mokhtar Saïd Mediouni, a annoncé jeudi la mise en place prochaine d’une salle d’allaitement équipée ainsi que l’ouverture de boutiques duty free. Ces initiatives visent à améliorer l’expérience des voyageurs.
L’aéroport prévoit également de terminer l’année 2024 avec un trafic de plus de 10 millions de passagers. Des efforts de modernisation sont en cours, avec la généralisation de la numérisation des services et l’intégration d’applications d’intelligence artificielle pour optimiser les opérations quotidiennes.
Nomination d’un nouveau Premier ministre en France
François Bayrou a été nommé Premier ministre français vendredi par le président Emmanuel Macron. Cette nomination intervient après plusieurs jours de consultations et fait suite à la censure du gouvernement précédent par le Parlement le 4 décembre.
Allié de longue date de Macron, Bayrou aurait insisté pour obtenir ce poste, selon les médias français. Sa nomination survient dans un contexte de tensions entre l’Algérie et la France, notamment sur la question de l’immigration illégale.
Hausse des cours du pétrole
Le marché pétrolier a connu une hausse significative en fin de semaine. Le baril de Brent de la mer du Nord a clôturé vendredi à 74,49 dollars, en hausse de 1,47%. Cette augmentation est attribuée à l’intensification des sanctions de l’Union européenne contre la Russie et aux pressions américaines sur l’Iran.
Cette tendance haussière pourrait avoir des implications importantes pour l’économie algérienne, fortement dépendante des exportations d’hydrocarbures. Selon les données du Trésor français, les hydrocarbures représentent une part significative des échanges commerciaux entre l’Algérie et la France.
Par ailleurs, l’Algérie cherche activement à attirer les investissements étrangers dans son secteur pétrolier. Comme le rapporte Orient XXI, des compagnies comme l’italien ENI ont déjà pris une place importante dans l’exploitation des ressources algériennes.
Autres développements notables
Dans d’autres domaines, Stellantis prévoit de tripler sa production automobile à Oran d’ici 2025, tandis qu’Algérie Télécom annonce le rétablissement de ses services après des interruptions. Ces développements témoignent du dynamisme économique et technologique du pays.
Enfin, 600 nouveaux distributeurs automatiques de billets modernes seront déployés dès 2025, améliorant l’accès aux services bancaires pour la population.