Un récent rapport officiel de l’Assemblée nationale française vient de dévoiler des chiffres précis concernant les pensions versées aux retraités algériens. Selon ce document, le montant moyen des pensions s’élève à 262 euros par mois pour les 335 000 bénéficiaires algériens, soit un total annuel de 1,053 milliard d’euros.
Des montants modestes pour les retraités algériens
Les données du Fonds national français d’assurance vieillesse au 31 décembre 2024 révèlent une situation financière modeste pour les retraités algériens bénéficiant du système français. Avec une moyenne de 262 euros mensuels, ces pensions sont nettement inférieures au minimum vieillesse français qui s’élève à 1 420 euros nets mensuels pour les retraités résidant en France.
Le profil des bénéficiaires
Une majorité des bénéficiaires sont des veuves percevant une pension de réversion. Ces personnes, souvent très âgées, approchant parfois les 100 ans, représentent une part importante des 335 000 allocataires. Ces pensions rémunèrent plusieurs décennies de travail effectué en France.
Un débat parlementaire sur le contrôle des pensions
La Commission des affaires sociales a récemment examiné une proposition controversée. Un amendement suggérait d’imposer aux retraités résidant à l’étranger de se présenter annuellement aux consulats français pour prouver leur existence. Cette mesure, qui visait particulièrement les retraités algériens, a finalement été rejetée.
Les chiffres officiels contre les idées reçues
Les statistiques officielles démontrent que les montants versés sont bien plus modestes que certaines affirmations le laissaient entendre. Sur l’ensemble des pensions versées, le total représente 1,053 milliard d’euros annuels, soit environ 100 millions d’euros mensuels distribués aux bénéficiaires résidant en Algérie.
Perspectives pour 2025
Pour l’année 2025, une augmentation générale de 2,2% des pensions de retraite est prévue pour l’ensemble des retraités du système français, y compris ceux résidant hors de l’Union européenne. Cette revalorisation concernera également les retraités algériens bénéficiaires du système français.