Une vague de protestations lycéennes secoue l’Algérie depuis plusieurs jours, avec des manifestations dans de nombreux établissements à travers le pays. Les élèves dénoncent principalement la surcharge des programmes scolaires et réclament des changements concrets dans le système éducatif. Ce mouvement, né sur les réseaux sociaux, suscite l’inquiétude des autorités et des syndicats de l’éducation.
Un mouvement de contestation spontané qui prend de l’ampleur
Les manifestations, initiées suite à des appels anonymes sur les réseaux sociaux, se sont rapidement propagées dans plusieurs wilayas du pays. Les lycéens, sortant dans la rue, expriment leur mécontentement devant les directions de l’éducation, comme le rapporte MSN.
Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a reconnu la légitimité des revendications lors d’une conférence de presse à Alger. Il a notamment annoncé que son ministère travaille actuellement sur l’allègement des programmes et des emplois du temps.
Les principales revendications des lycéens
Au cœur des protestations se trouve la question de la surcharge des programmes scolaires. Les lycéens dénoncent des emplois du temps trop chargés et des contenus pédagogiques difficiles à assimiler. La question des cours particuliers a également été soulevée, bien que le ministère ait démenti toute interdiction de cette pratique.
Réactions des syndicats et appels au dialogue
Les syndicats de l’éducation, dont le SNTE et le SATE, appellent à la prudence et au dialogue. Selon Maghreb Emergent, ils invitent les élèves à privilégier le dialogue en classe plutôt que les manifestations de rue.
Dans certaines communes, les autorités locales ont organisé des réunions pour débattre des préoccupations des lycéens et tenter de trouver des solutions constructives. Le gouvernement, comme le souligne TSA, s’est engagé à examiner les différentes mesures proposées pour répondre aux revendications.