Le plan de déplacement des habitants de Gaza prend une nouvelle dimension avec l’inclusion du Maroc parmi les destinations potentielles. Selon des informations récentes, le royaume chérifien figure aux côtés de l’Égypte, la Jordanie, la Somalie et le Puntland comme destinations possibles pour les 2,4 millions de résidents de l’enclave palestinienne.
Le plan américain de relocalisation et ses implications
Donald Trump a publiquement sollicité l’Égypte et la Jordanie pour accueillir les habitants de Gaza, une proposition qui a été catégoriquement rejetée par ces deux pays. La chaîne israélienne Channel 13 a révélé que le Maroc figure également parmi les destinations envisagées dans ce plan de relocalisation.
Selon Le Figaro, cette proposition intervient dans un contexte particulièrement sensible, alors que la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer après 15 mois de conflit.
La position délicate du Maroc
Le royaume chérifien se trouve dans une situation complexe, ayant normalisé ses relations avec Israël en 2020 en échange de la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara occidental. Cette position pourrait influencer sa réponse à la proposition américaine de relocalisation.
Les réactions internationales et les implications humanitaires
L’UNICEF souligne les défis considérables liés au déplacement forcé des populations, notamment en termes d’impact sur les familles et les enfants. Les images diffusées par France 24 montrent l’ampleur des destructions et les difficultés auxquelles font face les déplacés.
Les perspectives d’avenir pour Gaza
Des responsables proches de Trump ont qualifié ce plan de temporaire, visant à permettre la reconstruction de Gaza. Comme le rapporte France Info, certains ministres israéliens évoquent une « émigration volontaire », bien que cette notion soit contestée par de nombreux observateurs internationaux.